En date du 1er au 2 septembre 2025, la grande salle du Bureau OCHA de Goré a abrité un atelier consacré au diagnostic sécuritaire avec les parties prenantes du projet “Action à la réduction des violences basées sur le genre pour l’autonomisation des femmes”. Cette rencontre a été organisée par le consortium CIFDES – FAWE – IPS, avec l’appui de l’UNFPA.
La cérémonie d’ouverture a été présidée par le Secrétaire Général de la Préfecture, qui a souligné dans son discours l’importance d’un cadre sûr et protecteur pour les femmes et les filles dans le département de la Nya-Pendé. Il a été relayé par le Chargé des Programmes de CIFDES, chef de mission, qui a rappelé les objectifs du projet et la pertinence d’un tel diagnostic.
Pendant deux jours, les participants venus des camps de réfugiés d’Amboko, Dosseye, Doholo, Gondjé et Kobiteye, ainsi que des communautés hôtes, se sont retrouvés autour des thématiques de sécurité, de protection et d’autonomisation. Autorités administratives et traditionnelles, forces de défense et de sécurité, organisations humanitaires, leaders communautaires et représentants des réfugiés ont échangé de manière constructive sur les défis sécuritaires auxquels sont confrontées les populations, en particulier les femmes et les filles.
L’atelier, facilité par M. Béaldongar Guelsi, a permis d’identifier les risques potentiels liés à la sécurité et aux violences basées sur le genre, d’analyser l’efficacité des mesures d’atténuation déjà mises en place et de formuler des recommandations concrètes pour améliorer la protection des communautés vulnérables.
L’ONG Intervenir Pour Sauver (IPS) a été représentée par son Directeur des Programmes et Projets, M. Marabeye Ngargodji, et son Chargé de Communication. Leur participation a été marquée par un engagement actif dans les discussions et un partage d’expériences visant à renforcer la collaboration entre les acteurs présents.
Au-delà des échanges techniques, cet atelier a constitué un moment de dialogue et de rapprochement entre réfugiés centrafricains et communautés hôtes, renforçant la cohésion sociale et la solidarité autour des enjeux de sécurité et de protection.
Avec ce diagnostic, les bases sont posées pour des interventions plus adaptées, capables de garantir un environnement sécurisé et favorable à l’épanouissement des femmes et des filles, tout en contribuant à l’autonomisation et à la paix durable dans la région.